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— Association suisse des assurés, section romande —

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Le Blog


Communiqué de presse

2019-12-02

La section genevoise de l’ASSUAS, Association Suisse des Assurés, a appris avec consternation vendredi 29 novembre 2019 que, lors de sa dernière séance, la Commission des finances du Grand Conseil, sous l’impulsion de ses membres MCG, dont pourtant un ancien Président de l’association, avait biffé la subvention de 38'584 frs que l’association percevait chaque année de la part du Canton de Genève.

Dans l’urgence et pour assurer la pérennité financière de l’association, son Comité directeur a donc dû prendre la douloureuse décision de se séparer d’un de ses collaborateurs à la veille de Noël.

Pour mémoire, l’ASSUAS : c’est une association apolitique, reconnue d’utilité publique et qui a pour but la défense juridique de toute personne qui rencontre une difficulté avec les assurances sociales, telles que l’AI, l’assurance-maladie, l’assurance-accidents, l’assurance-chômage, les prestations complémentaires ou encore la LPP ou l’AVS. L’ASSUAS accompagne également les personnes nécessiteuses dans leurs démarches auprès de l’assistance publique.
Elle pratique des tarifs bas et recrute son personnel presque exclusivement auprès de l’assurance-chômage.

L’ASSUAS c’est aussi, en 2018, 989 membres, 259 dossiers traités, 82% de réussite, y compris devant les tribunaux cantonaux des assurances sociales, et au moins autant d’utilisateurs satisfaits, le dernier rempart contre les assureurs.
La décision de la commission des finances a pour effet de mettre en péril les services que l’association rend à la population genevoise. Son comité directeur, par la décision difficile d’avoir dû se séparer d’un collaborateur nécessaire au bon fonctionnement de l’association, a pu assurer, dans l’urgence, la pérennité de ses activités.

Elle constate toutefois la limitation dorénavant de ses moyens d’action au service notamment des plus démunis.

Il est scandaleux de constater qu’une association apolitique puisse faire l’objet d’une prise en otage et ainsi devenir la victime collatérale de luttes intestines à un parti politique.

Dans ce contexte les membres du Comité directeur de l’ASSUAS, qui ne doutent pas que la décision de la Commission des finances repose sur des considérations erronées, se mettent à la disposition des députés du Grand Conseil pour toutes précisions utiles. Il appelle ainsi les députés à revenir sur une décision inique.

Il serait dommage que les politiques tuent le Don Quichotte contre les assureurs.

Président ASSUAS section genevoise et romande
Jean-Paul Derouette